Au pôle culturel, de la musique avant toute chose, ou presque…

Le pôle culturel accueille les différentes écoles municipales et les associations travaillant autour de la musique.

Lorsqu’à Drusenheim, l’idée du Pôle culturel est née, il s’agissait, entre autres, de réunir, dans la même structure, les différentes écoles municipales ou associations qui mettent à l’honneur la muse Euterpe, mais également de développer la diversité de cet art.

Après le rez-de-chaussée de la mairie jusqu’à la fin des années 1960, puis l’étage du bâtiment rue des Lévites, la Musique Municipale ALSATIA vient de rejoindre depuis fin octobre l’auditorium du Pôle culturel. D’une superficie supérieure à 120m2, il permet d’accueillir à présent chaque jeudi, de 20 h à 22 h, les nombreux musiciens. Déployés largement en demi-cercles sur cinq rangs avec de l’espace entre les rangées, les musiciens peuvent suivre attentivement la direction, les observations et les conseils de leur directeur Jean-Claude STOEFFLER.

Une grande variété

Un espace clair et lumineux, au plafond des absorbeurs de sons et un revêtement mural adéquat donnent à la salle un maximum de confort et surtout une acoustique de qualité, comme le dit Gilbert LIESS, président-délégué. Un local de rangement, un bureau, un espace de convivialité et même une terrasse sont fort appréciés par l’ensemble de l’orchestre. À la fin d’une répétition, il a été permis de constater que dans le hall, la vigueur de l’ouverture de Guillaume Tell de Rossini était à peine audible.

Le directeur a remercié ses membres : « Nous avons bien travaillé ».
Mais la musique au pôle ne se limite pas seulement à l’auditorium et la Musique municipale. L’orchestre des jeunes, sous la direction de Nicolas SCHIFF, les Druesemer Schpetz Buewe, sous celle de Jean-Michel PETER répètent également à l’auditorium, tout comme Drusenheim Accordéons, sous la direction de Pierre MOXEL.

Dans les salles Armstrong, Beatles, Chopin, Dalida, de nombreux cours sont dispensés : ceux de l’école de musique, comme l’éveil musical, la flûte traversière, la clarinette, le saxophone, les cuivres et les percussions, de la guitare ou du clavier. Mais aussi ceux créés depuis l’ouverture du pôle culturel, dont les responsables ont fait le pari de la réussite, comme le violon sous forme ludique, mais de haute qualité ou l’accordéon avec les soeurs Olland. Le chant n’a pas été oublié : il se pratique sous forme de travail de la voix en cours individuels, chant en groupe avec un répertoire actuel ou gospel sous forme de stage.

Publié dans les Dernières Nouvelles d’Alsace, le 20/11/2013

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