Portrait de musicien : Arsène Berling

Découvrez l’interview de notre percussionniste et assesseur au comité, Arsène Berling.

Quand as-tu commencé la musique ?

J’ai commencé la musique à l’âge de 17 ans en 1975. J’étais ami avec le père de Frédéric Hemmerle (ancien percussionniste de l’harmonie) qui m’a invité à venir à une répétition pour voir comment ça se passe. J’ai été accueilli par deux musiciens, Alfred Gabel et Alphonse Ernst, tous deux percussionnistes.

Pourquoi as-tu choisi de jouer des percussions ?

Quand je suis arrivé à la première répétition de la « clique » (un groupe de musiciens spécialement constitué pour les défilés), Alfred et Alphonse m’ont demandé ce que je voulais faire, mais je ne savais pas quoi répondre. Ils m’ont donné une paire de baguettes et un tambour militaire que la Musique venait d’acheter.

Comment as-tu appris la musique ?

Je ne savais même pas que j’allais rejoindre la Musique. Je me suis soudain retrouvé là, entouré des musiciens de l’époque qui sont devenus mes amis : Richard Kleinmann, Jean-Paul Ernst, Charles Baumgartner ou encore Alfred Gabel, et je devais apprendre à jouer du tambour tout seul. J’avais sûrement le rythme dans la peau 🙂

Lorsque j’étais à l’armée à Sarrebourg, je faisais partie de la musique militaire où je défilais avec la grosse caisse, ça m’a bien aidé. Un jour j’ai fait les défilés de Metz, Nancy et Sarrebourg en une seule journée ! Je devais remplacer un autre musicien qui s’était blessé au pied et qui s’est retrouvé cloué au lit pendant 3 mois parce qu’il ne s’était pas soigné.

Quand as-tu rejoins l’harmonie ?

La « clique » faisait partie de l’harmonie. Les deux formations étaient dirigées par Charles Klingler à cette époque. J’étais donc dans les rangs de l’harmonie dès mon premier jour de musique, à 17 ans. Je me souviens de Charles
comme étant un chef très droit et plutôt strict. Ensuite c’est Laurent Ostertag qui a repris la direction de l’harmonie.

Quel est ton meilleur souvenir à la Musique ?

Je me souviendrai toujours de mon ancien collègue de pupitre, Alfred Gabel.
Lors d’un jumelage à Saint-Léonard-de-Noblat, on devait jouer de la musique au stade de foot. Alfred avait bu tellement d’alcool qu’il s’est couché sur la grosse caisse posée à même le sol. La grosse caisse a roulé, et Alfred a fait une culbute par-dessus et s’est retrouvé par terre ! Qu’est-ce qu’on a pu rire cette fois-là…

Quel est le morceau que tu as le plus aimé jouer ?

J’ai toujours aimé jouer les marches militaires au tambour ou à la caisse claire.
J’aime aussi jouer les polkas et les valses avec les Druesemer Schpetz Buewe et je m’amuse de temps en temps derrière les bongos à l’harmonie dans les morceaux plus modernes.

Une anecdote, un souvenir à partager ?

Je me souviens de toutes les fêtes que nous faisions à la Musique, toutes ces soirées qui finissaient tard dans la nuit. C’était une autre mentalité qu’aujourd’hui. Maintenant, après deux verres d’alcool on n’a plus le droit de conduire, alors tout le monde est devenu plus sage, mais c’est moins drôle qu’à l’époque.
La première fois que je suis allé à Saint-Léonard-de-Noblat j’étais encore enfant et nous étions logés au Gîte Rural, au premier étage à côté de la salle de répétition. Il y avait des lits de camp. La nuit, on s’amusait à prendre les matelas des autres et on les balançait par la fenêtre !

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