Portrait de musicienne : Lucie Koenig

Découvrez l’interview de notre saxophoniste et vice-présidente au comité, Lucie Koenig.

Quand as-tu commencé la musique ?

J’ai commencé à l’âge de 6 ans dans l’école de musique d’Eckbolsheim. J’avais choisi la flûte à bec. En arrivant à Drusenheim j’avais 11 ans et je me suis d’abord perdue une année à la flûte traversière puis j’ai bifurqué vers le saxophone alto.

Pourquoi as-tu choisi de jouer du saxophone ?

Le son du saxophone me plaisait et le fait que les doigtés soient identiques à ceux de la flûte à bec était un avantage. Cet instrument au final me correspond bien. Et puis un jour j’ai commencé à jouer du saxophone soprano, qui a encore fait grandir mon amour pour cet instrument. Malheureusement il n’y a que peu de morceaux pour harmonie qui se jouent au soprano.

Comment as-tu appris la musique ?

J’ai appris le solfège avec Jean-Michel Peter, la flûte traversière avec Arnaud Descazeaux et le saxophone avec Bernard Gless puis avec Sabine Mathieu.

Quand as-tu rejoins l’harmonie ?

C’était en 1999 sous la direction de Jean-Michel Peter. Lors de ma première répétition j’étais assise à coté de Raphaël Lienhardt qui m’aidait à suivre sur la partition. J’ai aussi joué plusieurs années à l’Orchestre des Jeunes d’abord dirigé par Vincent Heinrich puis par Thomas Klingler.

À l’harmonie beaucoup de musiciens parlaient l’alsacien que j’avais du mal à comprendre, mais Laurent Ostertag (qui pour moi restera LE monsieur de l’harmonie) me faisait bien rire, quand il avait soi-disant oublié ses lunettes, quand il « larguait des caisses » en accusant tout le monde. On ouvrait les fenêtres pour aérer mais l’odeur restait dans la salle, c’était horrible…

Quel est ton meilleur souvenir à la Musique ?

Toujours avec Laurent Ostertag, j’avais 14 ans lors d’une cérémonie devant le monument aux morts. Il me taquine en me demandant « Lucie, le prochain 1er samedi du mois, tu viens à la maison ? Je mangerai du céleri… ». Je lui répond « pourquoi du céleri ? » et il me dit (en pleine minute de silence) « parce que le céleri c’est bon pour le kiki, et le premier samedi du mois il y a un film sur Canal… ». Comment rester sérieux pendant la minute de silence ?

J’ai aussi adoré la croisière sur le Rhin, les journées récréatives et le plus important : les jumelages ! Ce fameux gala où nous avions mangé dans le noir (heureusement vu ce qu’on avait dans les assiettes…). Je revois encore la menace d’un musicien de St-Léo qui dit à un serveur « enlève-moi mon verre et je t’arrache le bras ! »

Quel est le morceau que tu as le plus aimé jouer ?

Il y en a tellement… J’ai adoré Lord of the Dance, Game of Thrones (où la musicienne devant moi en a pris plein les oreilles), An Irish Party in 3rd Class, Antonin’s New World (avec le solo de Guy Gless), The Show Must Go On (encore plus à notre mariage, j’en avais les larmes aux yeux), Original Dixieland Concerto, Saragossa Band, Drusus, The Gladiator, Jubilate, Kyrill, Santana, Imagasy… La liste est trop longue mais en général j’aime les morceaux qui bougent et où l’on peut jouer fort !

Une anecdote, un souvenir à partager ?

Les horribles répétitions pour le Festival Musica où on ne comprenait pas ce qu’on devait jouer (et la tête de Pierre Hoppé quand il dirigeait).

Les sorties musicales dans les autres communes comme ce jour où on a enchaîné un apéritif-concert le matin, et l’après-midi on devait encore aller jouer à Schirrhein (certains n’étaient plus tout frais). Et cette sortie en Allemagne où on avait rempli les coffrets d’instruments de verres à bière vides et l’année suivante il y avait une consigne sur les verres !

C’est comme tout il y en a trop, on arrive pas à choisir, on a vécu tellement de choses ensemble…. À la musique nous sommes une grande famille, présente dans les bons comme les mauvais moments. Quand ça ne va pas, on trouve toujours une oreille pour nous écouter, nous aider, nous guider…

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