Portrait de musicien : Cédric Richter

Découvrez l’interview de notre tromboniste, Cédric Richter.

Quand as-tu commencé la musique ?

J’ai commencé à faire de la musique en 1983 à l’âge de 6 ans. À cette époque l’école de musique était encore rattachée à la MJC de Drusenheim (aujourd’hui le Pôle Culturel). Deux ans plus tard, la Musique Municipale a pris l’initiative de former ses musiciens au sein de sa propre école.

Pourquoi as-tu choisi de jouer du trombone ?

Depuis le début je voulais faire du trombone, mais il n’y avait pas de professeur à l’école de musique pour m’apprendre à en jouer, alors on m’a tout simplement dit de faire du bugle ! Ce n’est que très longtemps après – en 2009 – que j’ai eu l’occasion de me mettre enfin au trombone.

Comment as-tu appris la musique ?

J’ai appris le solfège dans notre ancien local de musique (rue des Lévites) avec Laurent Ostertag comme professeur. Comme aujourd’hui, les cours avaient lieu une fois par semaine et nous étions très nombreux dans la classe, si bien que Laurent avait parfois du mal à garder son calme 🙂 Parallèlement, j’apprenais à jouer du bugle avec Michel Schlur (ancien musicien qui était président-délégué à ce moment) chez lui à la maison, environ 1h par semaine.

Quand as-tu rejoins l’harmonie ?

Je suis entré à l’harmonie en 1988 à l’âge de 11 ans sous la direction de Laurent Ostertag. On jouait surtout des marches, on faisait une pause au milieu de la répète et les musiciens fumaient dans la salle, c’était normal !
En cours d’année, c’est Jean-Michel Peter qui a pris la relève à la direction et Alain Hagelberger est devenu président-délégué. Il a eu quelques changements : des morceaux plus modernes et plus variés pour donner envie aux jeunes de rester à l’harmonie, et pour fumer il fallait sortir dans le couloir !
C’était compliqué pour les anciens, surtout pour ceux qui ne savaient pas lire les partitions et avaient l’habitude de jouer l’accompagnement. Le chef devait leur écrire les doigtés des pistons sous chaque note…

Quel est ton meilleur souvenir à la Musique ?

J’ai beaucoup de très bons souvenirs : les festivals du groupement de Haguenau où il y avait un concours à passer devant un jury pour chaque harmonie. Et comme la journée était longue, si on passait à la fin, tous les vieux étaient bourrés et les morceaux ne sonnaient plus comme il fallait.
Je me souviens aussi des journées récréatives à l’étang de pêche où toutes les nanas joliment habillées se retrouvaient à l’eau par notre faute 🙂
Un autre bon souvenir c’est quand je devais donner des cours de trompette à l’école de musique. C’était environ en 1996, on avait besoin de professeurs et comme je sortais de l’armée où on faisait beaucoup de musique, j’avais un bon niveau. J’avais entre autres comme élèves Franck Schmitter, Valentin Zemb ou encore Sven Maechling.

Quel est le morceau que tu as le plus aimé jouer ?

Une chose est sûre, ça n’est pas Captain Hornblower (mon premier solo à l’harmonie, au concert de printemps en 1995) ! J’ai beaucoup aimé Music de John Miles, Abba Gold et bien sûr les musiques de films : Pirates des Caraïbes ou Backdraft par exemple.

Une anecdote, un souvenir à partager ?

À l’époque le vendredi soir après les répètes de l’harmonie, on mettait des patates et des capotes dans le pot d’échappement à Laurent Ostertag. Il démarrait la voiture, parfois ça ne marchait pas très bien alors il insistait et quand ça pétait il était content, et nous aussi ! 🙂
On s’amusait aussi à déplacer les voitures des musiciens dans la rue. André Simon par exemple (ancien bugliste) avait une petite Polo, on se mettait à 5 ou 6 autour de sa voiture, on la soulevait et on la reposait dans l’autre sens ou quelques places plus loin, pendant qu’il était en train de boire un coup dans la salle. En sortant, il ne comprenait plus rien et cherchait sa voiture partout 🙂

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