Portrait de musicien : Jean-Claude Kormann

Découvrez l’interview de notre trompettiste et Président des Druesemer Schpetz Buewe Jean-Claude Kormann.

Quand as-tu commencé la musique ?

J’ai commencé la musique à l’âge de 14 ans en 1962.
C’était mon voisin Charles Klingler – qui était chef de musique de l’Alsatia – qui m’a demandé un jour si je voulais faire de la musique. A cette époque, il n’y avait pas beaucoup d’associations dans le village : la Musique, la Chorale et le Football Club.

Comment as-tu appris la musique ?

J’ai appris le solfège et les bases de l’instrument chez le chef Charles Klingler. Il était un très bon clarinettiste et m’apprenait beaucoup de choses, mais je n’ai pas eu la chance de prendre des cours chez un professeur de trompette comme c’est le cas aujourd’hui à l’école de musique.

Quand as-tu rejoins l’harmonie ?

J’ai rejoins l’harmonie un an après avoir commencé l’instrument, en 1963.
Des répétitions par pupitres se déroulaient souvent chez le chef, et l’harmonie répétait au complet le samedi soir dans une salle de la mairie. A 17 ans, j’ai commencé à jouer avec le groupe folklorique que l’on appelle aujourd’hui « l’ancien Folklore ». C’est un style de musique qui m’a toujours intéressé et aujourd’hui encore. J’ai passé avec cet orchestre d’agréables moments : mariages, anniversaires, fête des ainés, conscrits, animation de la semaine alsacienne à Limoges etc.

Comment es-tu devenu président des Druesemer Schpetz Buewe ?

Au vu de l’âge de certains musiciens de l’ancien Folklore, il fallait penser à le renouveler. C’était en 2009 que Jean-Michel Peter et moi-même avons décidé de créer un nouveau groupe, différent de l’ancien par ses membres, son répertoire et ses ambitions.
Jean-Michel en a pris la direction musicale et moi la présidence. Cet ensemble a donné un nouvel élan à la musique folklorique dans le village et avec l’ensemble des musiciens nous avons retenu le nom « Druesemer Schpetz Buewe« .

Quel est ton meilleur souvenir à la Musique ?

Je garde un excellent souvenir d’un très bon musicien, Bernard Gless. C’est lui qui m’a fait progresser à l’instrument et qui m’a fait découvrir ma première méthode de trompette.
Grâce à la Musique, j’ai eu la chance d’intégrer en 1967 la musique militaire du 15/3 à Mutzig et par la même occasion j’ai pu fréquenter pendant un an le conservatoire de Strasbourg.

Quel est le morceau que tu as le plus aimé jouer ?

Le morceau que j’ai le plus aimé jouer était Die Post im Walde dans lequel j’étais soliste, accompagné par l’harmonie et la chorale Sainte-Cécile lors du premier concert de printemps en 1995 sous la direction de Jean-Michel Peter. Il y a aussi eu Beat and Sweet, Jubelklänge et Stelldichein in Oberkrain du temps de Laurent Ostertag. Dans les années 2000 j’ai aimé Udo Jürgens Live dirigé par Vincent Heinrich et plus récemment Herb Alperts Golden Hits avec Jean-Claude Stoeffler.

Une anecdote, un souvenir à partager ?

Des moments forts que je n’oublierai jamais : les Festivals de Musique qui se déroulaient tous les ans ailleurs, organisés par une autre harmonie ou encore les sorties musicales à Dauendorf et à Roeschwoog avec lesquels nous étions très proches, et qui se terminaient toujours dans une très bonne ambiance et souvent très tard…

Partager cet article :